• I. Le passé guerrier du Japon

    Lorsque l’on évoque les guerriers japonais, le terme « samouraï » résonne bien souvent dans tous les esprits. Que ce soit dans les récits historiques, dans les peintures ou dans toute autre forme d’art, les samouraïs véhiculent de nombreuses légendes hors du Japon. Pourtant, ces guerriers ont une histoire particulière qu’il est nécessaire de connaitre afin de mieux comprendre la mentalité si particulière des japonais face à la guerre. En effet, tout pays a une histoire passée qui influence ses actions et le Japon en a supporté le poids pendant plusieurs années, particulièrement lors de la Seconde Guerre Mondiale. C’est pourquoi nous étudierons d’abord la classe des Bushis, les premiers guerriers du pays. Dans un second temps, nous cernerons l’identité des samouraïs et leur histoire, leurs valeurs, mais également l’influence de celles-ci sur les soldats japonais lors de cette guerre que nous aborderons dans la partie finale.

    Schéma des Époques et Ères du Japon

         1)  Les Bushis

    A l’Ere Heian, en l’an 800, les guerriers, appelés bushis, formaient une classe sociale à part entière qui perdura sept siècles. D’origine chinoise, leur statut signifie littéralement « guerre » et « gentilhomme », c’est-à-dire le guerrier gentilhomme. Ces termes sont importants et transmettent ce qui caractérise les bushis. Utilisant majoritairement l’arc, ce sont alors des cavaliers, mais aussi des paysans. En effet, quel que soit leur statut social, ils sont propriétaires de terres et permettent ainsi à leur famille de vivre convenablement. Cependant, ils manient également les armes, qu’ils ne touchent que lors des entraînements et des conflits.

    La mentalité du bushi représente, entre autres, l’idéal du combattant : dans un premier temps, par son indépendance qui lui permet d’imposer ses idées à son seigneur, mais aussi en raison de sa capacité à se démarquer grâce à sa science militaire ainsi que son pragmatisme et non ses combats. Il est aussi bon de remarquer que le bushi changeait régulièrement d’alliance lorsque ses valeurs n’étaient pas respectées. Par conséquent, il était bien loin du serviteur dévoué qu’il deviendra plusieurs siècles plus tard.

    La fin de la classe des Bushis

    En 1600 a eu lieu la Bataille de Sekigahara, surnommée La Bataille qui décida de l’Avenir du pays en raison de son important impact sur le Japon. Il s’agit de l’affrontement de 300 000 hommes, venant de l’Est et de l’Ouest, qui se sont engagés dans l’évènement le plus meurtrier de l’époque médiévale japonaise. Le bilan humain s’élève à 30 000 morts, résultant de sept heures de combat acharnées.

    Lorsque la proclamation du vainqueur fut entendue, engendrant ainsi la fin de la Bataille de Sekigahara, une ère de paix s’instaura pour près de deux siècles et demi : l’époque Edo. Néanmoins, cette stabilité que le pays découvre pour la première fois sonne le déclin de la classe des bushis qui n’ont plus de raison d’être. En effet, le Japon renaît, la population s’accroît et les violentes guerres d’autrefois n’ont plus lieu. Les guerriers gentilshommes ayant perdu le droit de posséder des terres en 1588, commencent alors à être payés en riz et sont désormais pleinement dévoués à leur maître. Ils délaissent ensuite les armes pour les arts. De plus, ils s’occuperont désormais de la gestion des biens de leur maître et deviennent ainsi serviteurs, c’est-à-dire des samouraïs.

     

         2)  Les Samouraïs

    Nous pouvons constater un important changement de pensées, proche de l’embrigadement, entre la période des bushis et celle des samouraïs. Afin de s’en rendre compte, il suffit de s’appuyer sur deux écrits : le premier venant d’un capitaine, Tsuchimochi Nohubide. Il déclare en 1336, lors d’une guerre civile : « Nous avons subi des pertes sévères, nos forces ont été anéanties et nous avons fui. ». Nous ne ressentons aucune honte de sa part. C’est un bushi et comme tous ces guerriers, il attache plus d’importance à sa vie qu’à sa réputation. Vers 1716, sont retranscrites dans Hagakure, les réflexions de Yamamoto Tsunetomo. Il s’agit d’un samouraï qui finira par se reconvertir en moine, suite à la mort de son seigneur qui lui avait interdit de le suivre à son tour par loyauté. Dans l’ouvrage, à l’intérieur duquel il expose la marche à suivre pour devenir un bon samouraï, c’est-à-dire renoncer à sa vie et se lier à la mort, Yamamoto Tsunetomo affirme : « Lorsque, confronté à deux alternatives, vivre ou mourir, sans hésitation, il nous faut choisir la mort. Il n'y a là rien de bien difficile ; il suffit d'être résolu et d'aller de l'avant. ». 

    Comme expliqué précédemment, les guerriers désormais appelés samouraïs se forment peu à peu aux arts tels que la cérémonie du thé, la littérature ou l’ikebana, autrement dit, la composition florale, par envie d’être réintégrés dans la société. Certains se tournent plutôt vers le rôle de fonctionnaires, tandis que d’autres, au contraire, rejoignent la police afin de pouvoir continuer les combats. Néanmoins, ils conservent tous deux droits, celui de porter leur sabre, nommé daisho, ainsi que l’autorisation de tuer les villageois qui se mettront en travers de leur chemin.

    De nombreuses écoles enseignant les techniques de combat voient le jour. Elles permettent d’abord de garder les compétences héritées de la période des bushis, mais aussi de rendre possible l’épanouissement des samouraïs par le biais des shin-bujutsu, qui sont les arts de combat contemporains.

    Une montée en puissance

    Malgré l’obtention de tous ces privilèges, en temps de paix, ces combattants dans l’âme sont nostalgiques de leur passé. C’est pourquoi Tokugawa Ieyasu, empereur à la tête du Japon, ordonne la rédaction du Bushidō dont les prémices datent du VIIIème siècle. Il s’agit d’un code de conduite réservé à la classe des guerriers qui prône, entre autres, la maîtrise de soi.

    Dès l’enfance, les jeunes garçons sont éloignés des gestes tendres et du confort. Ils sont contraints d’assister à des exécutions qui les amèneront à ne plus craindre le sang. De plus, leurs journées sont rythmées par les arts martiaux qu’ils pratiquent intensément. L’enfant doit se montrer apathique et  prouver son insensibilité lorsqu’on l’oblige à courir pieds nus dans la neige ou à rapporter la tête d’un condamné. Il devient samouraï à treize ans lors de la cérémonie Genpuku où il récite un serment, provenant du livre Budō shōshin shū écrit par Taira Shigetsuke dont voici un extrait :

    « Je n'ai pas de parents, je fais des cieux et de la terre mes parents. […]

    Je n’ai pas de fortune, je fais de ma docilité ma richesse. […] 

    Je n’ai ni de vie ni de mort, ma vie et ma mort ne font qu’un. 

    Je n’ai pas de corps, je fais de mon stoïcisme mon corps. […] 

    Je n’ai pas fait de miracle, je fais du respect de la loi mon miracle. […] 

    Je n’ai pas de talents, je fais de mon esprit prêt à réagir mon talent. 

    Je n’ai pas d’amis, je fais de mon esprit mon ami. 

    Je n’ai pas d’ennemis, je fais de l’imprudence mon ennemie. 

    Je n’ai pas d’armure, je fais de ma bienveillance mon armure. 

    Je n’ai pas de château, je fais de mon esprit inébranlable mon château. 

    Je n’ai pas d’épée, je fais de mon non-être mon épée. » 

     

    Le suicide devenu un rituel

    Le seppuku, rituel menant à sa propre mort, apparaît lors de la période féodale. C’est l’ouvrage Hagakure qui accentue, vers 1716, son importance. Cette coutume consiste à se suicider lors d’une cérémonie en s’éventrant, tout en gardant son sang-froid, car comme l’écrira Henry Scott-Stokes, plusieurs centaines d’années plus tard, dans Mort et vie de Mishima, « Nous croyions que la sincérité résidait dans nos entrailles ».

    Les samouraïs procédaient ainsi : après avoir prononcé leurs derniers mots, entouré de spectateurs, le samouraï s’enfonçait un poignard dans le flanc gauche, impassible, sans le moindre cri qui l’aurait déshonoré. Il s’ouvrait le ventre de gauche à droit, puis remontait verticalement. La douleur étant bien trop pénible, nombreux étaient ceux qui ne parvenaient pas à s’asséner le dernier coup, dans la gorge ou le cœur. C’est alors que le kaishaku entrait en jeu. Le samouraï choisissait un proche parmi ses compagnons qui devait lui trancher la tête lorsque la démonstration de son courage arrivait à son terme, c’est-à-dire au moment où la souffrance s’apprêtait à être visible.

    Ce suicide, pouvant être comparé aujourd’hui à une exécution, avait l’avantage d’entretenir la peur chez le peuple. Il était conscient des droits et devoirs que possédaient les samouraïs. De plus, ceux-ci étaient persuadés que leur respect des préceptes du Bushidō méritait d’être prouvé et glorifié par cet ultime acte.

    « La voie du samouraï s'accomplit dans la mort. » Yamamoto Tsunetomo, Hagakure

    Plusieurs situations pouvaient justifier l’usage du seppuku et empêchaient le samouraï d’y avoir recours pour d’autres raisons, sous peine d’être vu comme un lâche lui et sa famille. Ainsi, une défaite, une faute, la mort de son maitre ou encore un désaccord avec l’Empereur pouvaient mener un samouraï au rituel du seppuku. Cependant, il arrivait également que des combattants sincères dans leurs convictions se tuent simplement parce que leur maître l’avait ordonné. Finalement, entraînant de trop nombreuses pertes avec lui, le seppuku s’évanouit à partir de l’Ère Meiji en 1868.

    La fin de la caste des Samouraïs

    La caste des Samouraïs est abolie lorsque le Japon s’ouvre à nouveau aux étrangers à partir de 1854, après s’être isolé durant près de deux siècles et demi. Ses guerriers, essence même de la période féodale du pays le tirent vers le bas, alors que le pays ne cherche qu’à se moderniser. Malgré des tentatives d’assassinats et de rébellion, les samouraïs ne peuvent résister à ce profond changement.

    Cependant, il n’est pas surprenant de voir des coutumes, pourtant interdites, encore pratiquées. En effet, il est évident qu’il est difficile de faire disparaitre l’équivalent de plus de deux siècles d’œuvres et de mœurs. La Seconde Guerre Mondiale en est l’exemple, puisque malgré les années passées, le Japon va devoir supporter l’héritage de ses anciens combattants.

         3)  Les soldats de la Seconde Guerre Mondiale

    Dans la mythologie grecque, quatre figures donnent la même prédiction à Achille. Il s’agit de Xanthos (un cheval divin), la déesse Thétis, Hector et le fantôme de Pantrocle. Ils annoncent chacun que si Achille tue Hector afin de venger son ami Pantrocle, alors il mourra à son tour. Néanmoins, Achille ne renonce pas et achève son ennemi. Il sera ensuite tué comme il avait été prédit, par le frère d’Hector, Parîs. Ainsi, nous pouvons nous demander si l’héroïsme n’était pas de ne pas avoir peur, mais plutôt d’avoir cette capacité à accepter sa propre mort ? En effet, lors de la Seconde Guerre Mondiale, l’esprit du Bushidō avait encore un impact sur les populations japonaises. Il a amené Takijirō Ōnishi, l’amiral de la Marine impériale japonaise, à lancer une opération tragique.

    Le Bushidō toujours présent

    Durant la Seconde Guerre Mondiale, la voie du samouraï était encore enseignée aux soldats japonais, en raison de son efficacité lors de la période féodale. On leur parlait de défendre leur patrie, quoi qu’il leur en coûte. En 1941, le ministre de la guerre Hideki Tōjō, ordonnait la publication d’un livret militaire : le Senjinkun, ou « code de conduite du combattant ». Dans celui-ci, nous trouvions l’interdiction de se rendre ou de renoncer. Les soldats étaient vivement encouragés à faire preuve d’honneur et à être vigilant à leur réputation même s’ils devaient, pour cela, y laisser leur vie :

    « Il n’y a pas de plus grande honte que de tomber vivant aux mains de l’ennemi […] Mieux vaut mourir que de laisser derrière soi son nom souillé par la honte […] Souvenez-vous en toute occasion de la réputation de votre famille et de l’opinion de ceux qui sont nés dans le même endroit que vous […] Vous devez accomplir jusqu’au bout votre grande mission qui est de protéger l’empereur. »

    Ainsi, lorsque les Américains se rapprochèrent des Philippines en octobre 1944, Ōnishi commanda une escadrille de kamikazes, censée se sacrifier en s’écrasant contre les bateaux américains. Pourtant, l’imminente défaite japonaise était une fatalité connue de tous et en particulier du gouvernement nippon. La propagande enjolivait la situation en désignant les soldats par le terme gyokusai, soit les « joyaux se brisant en mille éclats ». De cette manière, elle dédramatisait les nombreux décès à venir, qui ne feraient durer la guerre que plus longtemps. Près de 5 000 hommes se suicidèrent, mis à bord d’avions ou de torpilles alors que la plupart n’étaient pas entrainés et encore moins volontaires. Du point de vue des Alliés, apeurés face à ces attaques imprévisibles, il s’agissait de fanatiques qui se sentaient patriotes. Tandis que du côté nippon, les japonais prenaient des photos, écrivaient des lettres à leurs familles et buvaient, la boule au ventre.

    I. Le passé guerrier du Japon

    Des soldats kamikazes japonais qui prennent une dernière photo (source)

     Le Musée de la Paix de Chiran

    Ces lettres, dernières traces laissées par les militaires kamikazes,  Tadamasa Itatsu les fait exposer en 1975 dans le Musée de la Paix de Chiran en leur mémoire.

    I. Le passé guerrier du Japon

    Tadamasa Itatsu (source)

    Trente ans plus tôt, âgé de 20 ans, il a opéré trois attaques-suicides et en a réchappé. Lorsque la défaite du Japon fut signée, il garda le silence concernant sa survie. Néanmoins, il finit par chercher, à partir de 1973, les familles de ses compagnons décédés, afin d’obtenir leurs dernières paroles écrites et effets personnels. Peu sont ceux qui sourient sur les photos affichées sur les murs du musée et rares sont ceux qui expliquent à leurs proches vouloir offrir leur vie à la patrie :

     

    « Ceci est ma déclaration finale. Je n’ai rien à dire. Je fais seulement de mon mieux. » Yoshi Itui, 32 ans

     

    « Je ne t’ai jamais appelé maman jusqu’à présent. S’il te plaît, pardonne-moi, maman, tu dois te sentir très seule. A partir de maintenant, je t’appellerai maman, maman, maman. » Nobuo Aihana, 18 ans

     

    « Il n'est pas vrai que je veux mourir pour l'empereur... Mais il en a été décidé ainsi pour moi. » Anonyme

     

    I. Le passé guerrier du Japon

    Photographies des soldats kamikazes japonais au musée de la Paix Chiran (source)

     

    « Ils avaient 20 ans. On leur avait appris à mourir. Pas à vivre. » Iwao Fukagawa, survivant japonais de la Seconde Guerre  Mondiale 

     

    Le 15 août 1945, le Japon annonce finalement aux Alliés et à son peuple qu’il dépose les armes. Cette reddition amène involontairement la population nippone à masquer l’existence des attaques-suicides. Elles deviennent même taboues, en raison des vies gâchées qu’elles ont causé et de leur inefficacité.

    De ce fait, au lendemain du discours de l’empereur Hirohito, l’amiral Takijirō Ōnishi se suicide à la manière du seppuku. Dans une lettre, il se dit désolé pour tous les décès engendrés par sa décision et invite les survivants à reconstruire leur pays. De plus, dans le but de se punir, il ne demandera pas l’aide d’un assistant censé lui couper la tête et agonisera pendant une dizaine d’heures avant de mourir.

    I. Le passé guerrier du Japon

    Takijirō Ōnishi (source)

    En effet, comme l’explique Iwao Fukagawa, reprendre sa vie après avoir baigné dans des règles strictes menant tout droit à la mort n’a pas été simple. Le conflit intérieur des anciens combattants, vivants et conscients que leurs compagnons n’ont pas eu la chance de survivre en est la cause. Néanmoins, si certains se sont blâmés en la mémoire des défunts, d’autres au contraire l’ont fait pour la patrie qu’ils n’avaient pas pu tenter de sauver. Ils sont la preuve que l’endoctrinement dont ils ont été victimes était particulièrement intense. Dans un témoignage, un ancien membre de l’armée japonaise, Hisao Horiyama confie : « Je me suis senti mal de n'avoir pas pu me sacrifier pour mon pays. Mes camarades décédés seront honorés pour toujours. Moi, j'avais raté ma chance de mourir de la même façon. Je me suis senti comme si j'avais laissé tomber tout le monde. »

    Une profonde envie de disparaître

    Ces hommes souffraient du syndrome de Lazare. Ils se sont retrouvés survivants d’un épisode traumatisant -dans ce cas, la guerre-  qui les avait persuadé qu’ils allaient mourir. Cela a donc provoqué une difficulté de réhabilitation à la vie « normale » et donc de l’isolement.

    Un isolement renforcé par un camp de  « rééducation » de kamikazes. En effet, enfermés dans un dortoir convertit à Fukuoka, les rescapés ont été privés de tout contact extérieur suite à la fin de la guerre, durant plusieurs mois. Ils s’étaient pourtant battus durant cette bataille et nombreux étaient-ils à ne pas avoir pu pratiquer de mission suicide seulement parce que la météo n’était pas bonne. Ce camp est très peu mentionné dans les témoignages, les livres et les reportages afin de conserver, à nouveau, la réputation des soldats: « Après leur missions, les pilotes Kamikazes étaient devenus des dieux. Afin qu’ils conservent leur honneur, le seul moyen était de les faire “disparaître”.» Kiyota Kurasawa, ex officier de la 6ème armée.

    Une fois libérés, certains sont devenus des bandits, tandis que d’autres ont préféré l’anonymat. Néanmoins, quelques-uns se sont plongés dans l’art, comme les bushis lorsqu’il leur a fallu vivre autrement. Nous pouvons donc constater que c’est par la création que certains anciens combattants japonais se sont réintégrés à la société. Ainsi, chacun à leur manière, ils ont essayé de se réadapter à un système dont ils avaient été trop longtemps écarté. Par ailleurs, certains ont souhaité également donner, en parallèle, une leçon pour les prochaines générations, comme Tadamasa Itatsu et son musée de la Paix.

    Plusieurs années après la dernière guerre,  d’autres artistes ont pris le relais : ils veulent raviver les mémoires dans le but qu’elles continuent d’être honorées, que ces horreurs ne se reproduisent plus jamais et que les générations futures développent un esprit pacifiste. Pour y parvenir, certains artistes ont choisis comme support le film, et plus particulièrement le film d’animation, afin de transmettre ce message de paix auquel ils tiennent tant.

    Lire II. La représentation de la violence